[Couplet 1] :
Reclus dans sa cabane, il inspire à tous la terreur,
C'est l'homme de la montagne, la source de toutes les peurs
Un colosse bossu et massif, au visage informe et édenté,
Un salopard très agressif qu'il vaut mieux ne pas fréquenter
Personnage hideux et névrotique, c'est de l'humain une imposture,
Une farce de la génétique, malheureuse erreur de la nature
En fait rejeton de l'inceste, fruit de la consanguinité,
Abandonné, fui comme la peste, un rebus de l'humanité
Rongé par la démence, l'homme de la montagne n'a pas de pitié,
Il tue dans d'atroces souffrances, tous ceux qui osent l'approcher
Alors reste sur tes gardes, ne t'éloigne pas de ton chemin,
Car l'homme de la montagne ne rode jamais loin
[Couplet 2] :
Un putain de monstre infâme, une grotesque créature
Qui mutile sans état d'âme, bâillonne, bastonne et torture
Son passe temps, sa passion, égorger les gens avec les dents
Il sillonne toute la région à la recherche de promeneurs imprudents
Dans le reflet de ses yeux vitreux, ils assistent à leur mort,
Avec un sourire de vieux vicieux il abuse de leur corps
Sale pervers aux fantasmes glauques, ne laissant aucun espoir
On peut entendre ses cris rauques résonner dans la montagne le soir
Démembrement, écartèlement, écorchement ou désossement,
Sont quelques uns des traitements qu'il inflige sans ménagement
Bien plus meurtrier encore que tous les tueurs en série
L'homme de la montagne sème la mort avec la pire des barbaries
[Couplet 3] :
Trop nombreux sont ceux, qui en quête de défis ou de gloire
Veulent jouer les courageux et vont sur son territoire
Ils ne rencontrent que le trépas, disparaissent de la circulation,
Certains lui servent de repas, d'autres encore de décoration
Il garde en souvenir quelques molaires, montés à son cou en collier
Une bague en os à l'annulaire, des crânes sur son mobilier
Se suspendent à sa ceinture des mèches de cheveux entrelacées
Sur son mur de grandes tentures, faites de chair humaine séchée
Tout cela parait beaucoup trop malsain, pour être véridique
Existe-t-il bel et bien ? La question fait polémique
Alors légende urbaine ou réalité, mensonge ou vérité
Si tu veux vérifier, je t'emmène pour une randonnée