[Couplet 1] :
J’ai sommeil mais je ne dors pas,
J’ai comme un nœud dans l’estomac,
Je me sens mal, j’ai envie de vomir,
Des vertiges m’empêchent de dormir
Je tourne et retourne sans cesse dans mon lit,
Cherchant une position pour entamer ma nuit
J’ai dans la tête de multiples pensées sans rapport,
Des souvenirs inutiles qui me hantent encore
Est-ce le stress qui trouble mon repos,
Ou bien les images qui se forment dans mon cerveau ?
Ces visions dont mes rêves sont peuplés,
Ces flashs qui apparaissent quand mes yeux sont fermés
Je suis choqué par ces déluges de sang
J’ai peur de m’endormir donc j’attends,
Je me force, je ne veux pas me laisser aller
J’ai surtout peur de finir par apprécier
J’ai essayé toutes sortes de médicaments,
J’ai essayé les somnifères les plus puissants
Chaque fois pourtant c’est le même scénario,
Les morts et le sang apparaissent de nouveau,
Les cauchemars me dissuadent de recommencer,
Je n’ose même plus songer à aller me coucher,
Le lendemain je suis hors de la réalité,
Pensant à réaliser ce dont j’ai rêvé
[Refrain x8] :
Folie…
(- Tu as, tu as, tu as un problème psychologique.
- Mais non…
- Si !)
[Couplet 2] :
Le spectacle à l’état pur c’est le drame du sang,
Le voir couler et se répandre est pour moi l’ultime divertissement
Quand j’en aurai assez de faire couler et de boire le tien,
Par mutilation ou par suicide je me délecterai du mien
Si j’étais un peintre, mon medium serait le sang,
Je traduirais sur toile mes sentiments les plus violents
Réalisant les plus belles traductions de l’enfer,
Je les exposerai avec joie dans un cimetière
Buvant de la javel je vomirais sur mes pinceaux
Car c’est avec mon sang que je ferais les plus beaux tableaux
Pour nourrir mes inspirations je tuerais des gens,
Leurs cadavres éveilleraient mes sentiments
En fait je ne suis pas si loin de cette vérité,
Il me manque juste du talent et un atelier,
En ce qui concerne ma passion pour le sang,
Je l’assume et la revendique pleinement
Ce nectar de vie qui coule dans nos veines,
Que je laisse couler quand j’évacue ma peine,
M’hypnotise, me met en appétit
Excitant mes entrailles d’une douce folie
[Refrain x8] :
Folie…
(- Tu as, tu as, tu as un problème psychologique.
- Mais non…
- Si !)
[Couplet 3] :
Je vous encule tous autant que vous êtes
Je vous encule tous, vous me prenez la tête
Je hais les gens et ils me le rendent bien,
En même temps je m’en tape, ça ne me fait rien
Je n’ai pas besoin de contact humain
Ca ne ferait qu’empirer mon malaise quotidien
Voir tous ces cons qui s’empilent dans des trains,
Ca me fait rire et pitié, c’est tellement vain
Agoraphobe, misanthrope ou vieux con,
Appelle moi comme tu veux, tout me correspond
Vous déambulez tous dans vos petites vies
Vous travaillez pour un con dans un bureau pourri
Vous êtes insignifiants, inexistants
Je ne vaux pas mieux mais j’en suis conscient
C’est ce qui me différencie de la masse,
Qui justifie que je n’ai pas ma place
Ils tentent de fuir, de se voiler la face,
Ils attendent impuissants que le temps passe
Ils veulent oublier qu’un jour ils seront morts,
Je le leur rappelle quand je leur plante le corps
Leur existence est vide de substance
Moi c’est en tuant que je lui donne un sens,
Leur existence est vide de substance
Moi c’est en les tuant que je lui donne un sens !
[Refrain x8] :
Folie…
(- Tu as, tu as, tu as un problème psychologique.
- Mais non…
- Si !)